Alors vous voyez, avant de faire ce site, j’ai longtemps pensé que le développement personnel était une sorte de discipline qui donnait des clefs pour accéder au bonheur. Tout le monde pouvait avoir accès à ce bonheur. Cependant, je n’ai pas besoin de vous rappeler que le monde dans lequel nous vivons, nous empêche d’être heureux. Attendez, je mets une petite nuance. Le monde consumériste, la société, nous empêchent d’être heureux. Vous voyez, il y a une grosse nuance, n’est-ce pas ?
Etre heureux en étant esclave, est-ce possible ?
Non. On ne peut pas dire que l’on va être heureux si l’on sait que l’on va faire un travail qui ne nous plait pas toute la vie. C’est impossible. Il peut y avoir certaines bulles d’oxygène durant le parcours (couple, enfant, argent) mais dans l’ensemble, c’est une lente et longue descente vers la blasitude.
Le développement personnel (de mon point de vue) n’est pas adaptable à tout le monde. Le développement personnel est une solution pour accéder à sa propre créativité. Il ne s’agit pas de se réapproprier sa vie, mais de révéler une forme créative qui permet de s’extirper du monde moderne. Ni plus, ni moins.
Si vous n’êtes pas heureux et que pourtant, vous êtes satisfait en couple, avez un travail suffisamment agréable, mais que vous sentez en vous comme un manque. Ce manque correspond souvent à un déficit en expression artistique ou/et à un besoin de voir autre chose, de voyager.
En gros, pour être encore plus simple, de trouver un moyen de vous extirper de la société moderne.
Un homme qui travaille à l’usine ou, une femme qui bosse à la caisse d’un supermarché auront du mal à trouver leur “bonheur” dans leur travail. Il faut arrêter de se voiler la face. Par contre, si ceux-ci trouvent des moyens de s’extirper de cela, ils pourront peut-être trouver un sens à leur vie.
Pour quelle raison vous dis-je cela ?
Parce que j’ai bien réfléchi à la question. Mon ancien job était d’analyser les tendances sur Internet, de référencer des sites et de promouvoir des entreprises sur les réseaux sociaux. Ce boulot, m’a permis d’avoir une véritable vue d’ensemble de la société actuelle. Certes, Internet est un monde en lui-même mais il reflète parfaitement les pensées des citoyens. Et au bout d’un moment, le burnout m’a frappé. Lorsque vous vous rendez compte que ce qui plait aux gens sont des photos de chats (je parle en général), des vidéos comiques, des vidéos d’indignation… Mais que lorsque cela devient trop compliqué ou trop fastidieux (comme lire ou se poser de véritables question existentielles), là, cela devient beaucoup plus difficile, voire impossible pour certains.
D’un coté, vous avez les gens intériorisés avec leurs questions fondamentales sur la vie et de l’autre, des gens qui ne se posent pas de questions de ce type, mais plutôt des questions d’ordre pratique comme : où vais-je partir en vacances ?, vous vous apercevez alors que le monde se scinde en plusieurs catégories de pensée qu’il est difficile de rapprocher.
Lorsque l’on s’aperçoit que cette vendeuse en boulangerie est heureuse en se contentant de peu, on a beau essayer, on n’y arrive pas.
Ma conclusion est que l’on ne peut pas tout simplement se calquer à des modèles de vie heureuse. C’est impossible.
Dès lors, il faut trouver en soi la voie pour parvenir à améliorer son regard sur la vie. Et ce regard passe par la créativité et la rencontre des ailleurs.
Il faut des objectifs personnels, qui ne concernent que vous. Vais-je terminer cette ville en allumettes ? ou Vais-je réussir à faire Xian/Shangaï à pied ? Peu importe, il vous faut trouver votre moteur. Vous sentir utile à votre propre vie. ACCOMPLIR.
Bonjour,
Qui précisément a écrit cet article ???
Ceci étant, je partage entièrement votre point de vue.
Au plaisir de vous lire à nouveau.
Cline
Précisément, c’est moi. 🙂